#Belle mais pas bête

Bijoux égyptiens et Égypte ancienne

Aujourd’hui, je vous propose de remonter le temps. Histoire que dans votre prochaine conversation mondaine, vous puissiez glisser les mots « pectoral » ou « œil d’Horus » l’air le plus décontracté possible pour vous la péter tout en douceur.

Nul besoin d’avoir rédigé un mémoire sur le sujet : je m’occupe de tout. Vous serez incollable sur les bijoux de l’Égypte ancienne.

Et parce que ça fait toujours bien d’avoir un titre bien pompeux pour un exposé, je vous propose : « les bijoux de l’Égypte ancienne comme nécessaire affirmation de sa personnalité ».

Mais commençons par le début, la coquetterie de ces dames, mais de ces messieurs aussi, d’ailleurs.

Des bijoux pour le paraître

À vrai dire, si vous devez retenir une chose de ce petit cours d’histoire des bijoux de l’Égypte ancienne, c’est surtout que rien n’a changé.

Ah si, juste un détail : si ces Messieurs de l’Égypte Antique adoraient se pavaner dans le sable avec leurs bijoux, il me semble qu’aujourd’hui, ils sont un peu plus coincés de ce côté-là. Mais je peux me tromper.

Quant à ces dames…S’il y avait eu un « Marie-Claire » en l’an -3000, il y a fort à parier que les Égyptiennes auraient toutes voulu le lire pour voir les dernières tendances en matière de bijoux, et elles auraient certainement également voulu poser dedans.

Promo incontournable d'époque !
Promo incontournable d’époque !

En mode robe légèrement transparente laissant entrevoir un petit carré de peau sexy, cheveux bruns tombant sur les épaules, vous ne croyez pas que les Égyptiennes étaient en fait des droguées de mode ?

imaginez les défilés de mode...
imaginez les défilés de mode…

Je pense que si. Et pour vous le prouver, j’appelle à la barre le pectoral (qui, au passage n’est pas un muscle et existe bien au singulier), le collier de coquillage ou les boucles d’oreilles.

Des bijoux de toutes formes et de toutes matières

Les orfèvres de l’époque avaient un business énorme. Je me demande s’ils se rendaient compte de l’importance de leurs créations. À coup sûr, ils n’avaient même pas pensé à les breveter.

Autant dire que les archéologues qui ont fait ses trouvailles des siècles plus tard ont pu se rincer l’œil et repartir des idées plein la tête. Mais ce n’est pas le sujet. Je préfère me concentrer sur autre chose :

Le pectoral, le bijou qui en impose

Tout comme son homonyme musclé, le pectoral en met plein la vue. Il faut dire qu’il était relativement lourd, et souvent en or et serti de pierreries. L’objet de toutes les convoitises en somme.

Le pectoral façon faucon, c'est du lourd
Le pectoral façon faucon, c’est du lourd
Plus facile à porter, un pectoral que l'on trouve en boutique aujourd'hui.
Plus facile à porter, un pectoral que l’on trouve en boutique aujourd’hui.

Le collier (de coquillage ou en perles)

Façon « cadeau de fête des mères » de votre fille. Moins impressionnant que le pectoral, plus discret, il donnait, à mon sens, une touche de romantisme et de fragilité aux Égyptiennes qui le portaient.

Avec des perles de porcelaine, les orfèvres réalisaient de fragiles et gracieux colliers. Gare à la casse…

Retrouvés en très grand nombre par les archéologues, les colliers tenaient une place de choix dans les boîtes à bijoux antiques.

Collier en perles de verre et bois
Collier en perles de verre et bois

Les bagues

Portées sur plusieurs doigts et même plusieurs fois sur le même doigt, elles avaient du succès, elles aussi.

Bague scarabée de la dynastie d'Athor
Bague scarabée de la dynastie d’Athor
Bague en pierre
Bague en pierre

Les diadèmes

Façon Miss France, mais en plus tape-à-l’œil. (Si, c’est possible). Étant donné que le désert égyptien regorgeait de pierres précieuses, les orfèvres en profitaient pour incruster des pierres un peu partout, histoire de donner un éclat hallucinant à l’égyptienne qui porterait un diadème.

Cornaline orange, feldspath vert, améthyste mauve, vous voyez le tableau ?

Et comme si cela ne suffisait pas, d’autres pierres précieuses étaient importées, comme la turquoise du Sinaï et le lapis-lazuli de l’Afghanistan.

Les Égyptiennes brillaient de mille feux.

Diadème de la dynastie d'Athor
Diadème de la dynastie d’Athor

Les boucles d’oreilles

En or, argent ou ivoire. La mode était déjà à cette époque-ci d’avoir les oreilles percées (suivant le modèle oriental).

Pas mal, toujours dans le vent
Pas mal, toujours dans le vent
Un peu moins faciles à porter (époque Sethi II)
Un peu moins faciles à porter (époque Sethi II)

 

Et les symboles dans tout ça ?

Des bijoux hautement symboliques

L e paraître, c’est bien beau, mais ce n’était pas la seule explication au fait que les Égyptiennes raffolaient des bijoux.

Je me suis laissé dire que les croyances religieuses y étaient pour quelque chose.

Oui, les éléments de parure tenaient aussi lieu d’objets magiques de protection contre la malchance et les dangers.

L’œil d’Horus, Ankh, le scarabée qui tient entre ses pattes le disque solaire…On nage en plein symbolisme et croyez-moi c’était monnaie courante à cette époque.

Pour que vous repartiez l’esprit érudit, leçon accélérée :

  • L’œil d’Horus : symbole de l’équilibre, de l’ordre, de l’harmonie universelle.
  • Ankh : la croix de la vie ou croix ansée. Symbolise l’immortalité, l’éternité.
  • Le scarabée : symbole de la renaissance pour les morts et de protection pour les vivants.

Il n’y a que pour les escargots où je ne suis pas certaine qu’il y ait une explication symbolique cachée dessous.

(Le premier qui trouve commente). C’est à vous.

Et pour celles qui veulent en savoir plus http://www.notesprecieuses.com/lemagazine/2012/07/18/bijoux-egyptiens-au-temps-de-l-egypte-des-pharaons/

Ou bien https://fr.sott.net/article/15236-Les-anciens-Egyptiens-faconnaient-des-bijoux-a-partir-de-meteorites

Lily

 

 

 

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