Il était une fois.. presque l’histoire du bijou. Cet élément de décoration corporelle que l’on peut porter sur le corps, sur des vêtements ou que l’on peut apposer sur des objets existe depuis la nuit des temps.
On parle de bijou depuis la période préhistorique et on affirme que les premiers bijoux portés dateraient de 75 000 années (ça ne nous rajeunit pas tout ça). A l’époque les bijoux étaient représentés par de simples coquillages ou par des dents animales. On est donc bien loin du bijou en or ou en argent que l’on retrouve en nombre, aujourd’hui.
Mutation et évolution
La race humaine se développant, les sociétés subissent quelques changements et les bijoux aussi. Au Néolithique, c’est l’apparition de la perle que l’on ajoute à différents socles et qui est portée sur les vêtements, les parures de bras ou de jambes. La perle est aussi utilisée sur les coiffes de ces dames.
La période antique va faire apparaître le métal et notamment l’or qui va révolutionner le monde du bijou. C’est à cette période que les premières bijouteries font leur apparition.
Ces dernières plutôt nomades ne vont pas hésiter à se déplacer sur tout le bassin méditerranéen pour vendre leurs créations. Les techniques ont évolué et les filigranes (on utilise encore cette technique), granulation et emboutissage permettent aux bijoutiers d’obtenir des parures de qualité remarquable.
Avant la Première Guerre mondiale, les bijoux avaient une certaine signification du niveau hiérarchique de la société auquel chacun appartenait. Les bijoux et parures qui étaient ornés de pierres ne pouvaient pas être portés pas le peuple d’en bas. Seuls les hauts représentants de la société pouvaient accéder à ce type de bijoux.
La révolution industrielle marque l’avènement de la production de bijoux en série. Les bijoux portés par la haute société et qui représentaient le luxe, autrefois, sont aujourd’hui entre les mains de tous.
Mais, malheureusement cette période fût courte et la Première et Seconde Guerre mondiale vont traumatiser le monde de l’orfèvrerie. L’or et les métaux précieux sont offerts à l’état pour participer à l’effort de guerre. Les bijoux créés à cette sombre époque ne sont plus utilisés dans l’objectif de s’embellir, mais bien dans le but de montrer son appartenance à un groupe, à un camp ou à un régiment. C’est aussi l’apparition des bijoux aux couleurs nazis…
Après la Guerre, le secteur du bijou retrouve un certain élan. Joaillerie, bijouterie fantaisie et bijouterie artisanale sont alors en plein essor. Le premier se concentre sur des bijoux uniques et prestigieux. Le second profite de nouveaux matériaux comme le plastique pour se développer. Et le dernier fabrique ses bijoux en série limitée.
Des bijoux en nombre et pour tous !
Femmes, hommes, enfants, de nos jours, les bijoux sont portés par tout le monde. Bijoux de tête, bijoux de bras, de cou, de poitrine, les bijoux s’installent sur toutes les parties du corps des plus classiques aux plus insolites. Mais ce n’est d’ailleurs pas nouveau…
Mais le corps n’est pas le seul lieu d’habitation des bijoux. Ces derniers prennent position sur les vêtements et même sur des objets modernes. Les nouvelles modes nous amènent même à poser des bijoux sur les téléphones portables ou des strass n’importe où.
Les choix de bijoux ne manquent pas. Pendentif, collier, bague, boucle d’oreille, bracelet, amulette, pin’s, broche ne sont qu’une toute petite partie des variétés de bijoux disponibles à l’achat. Certains bijoux ont même des appellations moins connues du grand public, c’est le cas de la tiare, du diadème, de la fibule, du pomander et de tant d’autres bijoux.
Des bijoux moins connus…
Certains bijoux sont moins connus que la bague ou la boucle d’oreille. Évidemment, les connaisseurs pourraient vous en parler pendant des heures, mais les tromperies sont possibles.
- Le camée n’est pas un accro à la drogue, le deuxième « e » change tout le sens de ce mot. Le camée est un bijou réalisé avec une pierre fine sculptée en relief.
- Le sautoir n’est pas le tremplin pour réaliser un plongeon à la piscine. Le sautoir est un collier assez long pour réaliser plusieurs tours autour du cou et qui se porte lors de rendez-vous formels ou semi-formels.
- Le solitaire n’est pas ce jeu de cartes qui a traumatisé tout le monde durant son enfance ou ses heures de pause au travail. Le solitaire est un diamant qui est, la plupart du temps, monté sur une bague. Un bijou de haut standing !
- Le Je-ne-baise-plus – moi non plus – est un bijou au drôle de nom. Il s’agit d’un ruban d’étoffe porté autour du cou. Il permettait à l’époque de retenir une pierre, un camée ou un pendentif.
- Terminons ces découvertes par une marquise qui n’est pas le titre de noblesse que tout le monde connaît. Une marquise, dans le secteur du bijou, est tout simplement est une bague d’époque Louis XVI. Elle à maintenant donné son nom aux bagues de formes oblongues.
Les bijoux, qu’ils soient de famille ou non (désolé, j’ai pas pu m’empêcher), attisent les convoitises. Parfois même un peu trop, comme cela fût le cas lors du vol de bijoux à Cannes le 16 mai 2013. Une chose est sûre, le bijou a encore de beaux jours à vivre. L’utilisation du bijou se diversifie tout comme ses créations.
Je suis tombée sur vos rubriques sur les bijoux… Passion commune visiblement.
Vos articles sont agréablement tintés d’une pointe d’humour, accentués de bonnes doses de renseignements…
Bravo…
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ILONA
Bel article, le ton est plaisant, l’humour un peu pince sans rire, l’histoire du bijou retracé sous un angle sympathique, on est fan!