Il était une fois…
Dans un royaume pas si lointain, une petite fille surnommée Lily rêvait de dessins animés dont elle était abreuvée depuis toute jeune. Disney rythmait ses heures, berçait ses nuits l’accompagnant dans ses rêves qui n’étaient que pure fantaisie.
Au milieu de ce conglomérat d’univers demeurait l’espoir frugal d’avoir un jour accès au statut de princesse, auréolé par la présence d’un prince charmant.
Et quel meilleur exemple que d’émettre alors l’expression concrète du rêve de jeune fille, celui de Cendrillon et de sa pantoufle de vair. Dans un charme certain, cette pantoufle était bien plus que toutes les autres pantoufles viles et populaires : elle amenait la reconnaissance et l’amour.
Signe de prestige, un homme a choisi de transformer une chimère imaginative en réalité. Christian Louboutin s’immisce dans la légende et réalise LA pantoufle.
Une rencontre entre l’imaginaire et la réalité
Et oui dans ce genre de cas, je redeviens aussi petite fille. Pas de blagues sur les princesses, nous en sommes toute dans le fond il faut juste assez longtemps pour arriver à percer une carapace de défauts.
Inéluctablement amené à se rencontrer d’après les dires, c’est avec plaisir que je vous présente ce qui demeurera tout de même inaccessible vu qu’orné de prestige, la rencontre entre le créateur et l’univers de Cendrillon.
La pantoufle de vair de notre héroïne populaire s’est donc livrée à l’interprétation du maître afin d’en faire un symbole de rêve pour les modeuses ainsi que pour les simples fans de cette chaussure qui nous a toutes fait songer à un avenir meilleur.
C’est à l’occasion de la sortie en Blu ray du dessin animé que Disney a accessoirement demandé à Christian Louboutin de réaliser cette fameuse chausse qui comble naturellement les attentes…
Composition d’une étoile
Cherchant surtout à rendre hommage à ces fameuses pantoufles, le célèbre créateur a donc tablé sur des matières nobles : talons pavés de strass, dentelle délicate et brodée de cristaux qui s’ajoutent aux 2 papillons disposés sur le talon et le bout de l’escarpin.
En apposant sa mythique semelle rouge, Christian (oui on se tutoie lui et moi) s’implante dans la légende et ne laisse derrière lui qu’une trainée de poussière argentée emportant nos désirs au rang de lointain fantasme.
Bon aller, je vais me refaire une razia de Disney, à quand la perruque du roi lion ou autre objet mythique revisité par un créateur ?