#On en parle

Panique aux défilés : La fashion week voleuse de sourires !

La fashion week de haute couture qui a eu lieu du lundi 2 juillet au jeudi suivant a encore vendu du rêve aux courtisanes de la mode.

Véritable référence afin de se tenir informé quant aux tendances qui feront rêver dans les prochains mois, l’événement n’a pas raté son rendez-vous cette année non plus.

Autant dire que la surprise était bien au rendez-vous : l’ensemble des mannequins tirait une mine amorphe, peut-être qu’elles viennent de comprendre que Michael Jackson est mort…

Aujourd’hui donc, point de bijoux, point de pierres précieuses ou autres anecdotes sur les nouveaux look à la mode. Non, « tonight, we’ll dine in hell ! » comme dirait l’ami Leonidas.

houra
Ahou Ahou !

Lily Inside

Lily Inside, c’est votre nouveau magazine d’investigation, et autant dire qu’aujourd’hui on va faire ce qu’on adore toute faire : casser du sucre sur le dos de nos homonymes féminines (Mais je ne vais pas vous la faire en 50 minutes).

Calmez-vous dans l’assemblée, attendez un peu avant de céder aux jurons, nous aurons notre revanche, des chignons vont tomber… Entrons dans le vif du sujet.

Ah les belles mannequins qui vendent du rêve, quoique largement démystifiées depuis une poignée d’année… C’est donc à l’occasion de la fashion week que j’ai pu à nouveau apercevoir ces silhouettes de déesses à la mine livide. La question m’est alors venue à l’esprit naturellement…

Tronche
Une belle brochette de sourires

Pourquoi transpirent-elles autant le bonheur ?

  • Sous-alimentation ?
  • Faim et désespoir dans le monde ?
  • Ou est-ce le cas de Niousha, jeune Iranien affamé et malheureux ayant perdu une jambe en allant chercher de l’eau, qui les taraudent autant ?
  • Ou bien est-il de rigueur dans le métier d’avoir le visage livide et inexpressif à l’image du faciès imperturbable des statues de la mythologie ?
Nymphe
Nymphe en question

Dans cette première édition, voici un reportage sur le terrain qui fleure bon le charbon, les coupes faims, les chasses d’eau et les 36 kilos d’os blanchi à la chaux.

En effet je m’improvise comme enquêtrice dans les hautes sphères du web afin d’infiltrer le tortueux domaine de celles qui nous font rêver (ou pas).

Intrigue en demi-teinte, trahison, amour, gloire et gerber, nous allons nous adonner à toutes les supputations.

Livraison gratuite dès 40 kilos d’achat

Toi aussi, fais-toi livrer ton mannequin à la maison.

Livré sous 3 jours et disposant de toutes les options relatives à sa profession, le mannequin sait défiler, elle parle peu et s’exprime dans sa langue natale lorsque c’est le cas, idéale pour vous accompagner dans vos déplacements professionnels ou à un enterrement, le mannequin ne nécessite que très peu d’entretien, elle ne peut cependant porter des objets trop lourds (la maison d’expédition ne pourra se tenir responsable d’une casse non liée à un vice de fabrication, on ne s’assoit pas sur un iPad, c’est pareil dans le cas présent).

Bien plus rentable et économique que l’habituel Chinois, vous pouvez aisément diviser par deux ce que vous donniez quotidiennement à Chang.

Disponible dans toutes les nationalités, prix à débattre.

Mais pourquoi est-elle aussi maigre ?!

Parceque !
Ça me semble être un bon motif...

Les critères de beauté aussi bien féminins que masculins ont su évoluer avec les siècles. Ainsi, Chewbacca devait être une représentation idyllique de la femme parfaite pour l’homme préhistorique qui a ensuite cédé à la femme plus charnue pour finir sur un squelette.

Voici pour ce qui est dans l’insight, la réalité est tout autre et il est conseillé de se référer aux représentations de la femme à travers les âges, l’Homme a toujours entretenu une relation très particulière avec la nourriture…

À quel moment l’humanité a-t-elle décidé de céder à la minceur ?

Mince alors !
Sexy ?

Voyons ceci en détail afin de pouvoir légitimer un éventuel surpoids :

  • La préhistoire révèle des sculptures de femmes petites et charnues, aux formes hypertrophiées et peu délicates.
  • L’antiquité quant à elle arbore des silhouettes bien différentes : minces, musclées et aux formes élancées avec une poitrine plus petite.
  • Le moyen âge signe quant à lui les prémices d’une minceur mise en avant. Taille fine, longues jambes et hanches étroites, les très grosses poitrines sont cependant à proscrire et doivent être amenuisées avec des bandages.
  • De la renaissance jusqu’au XIXe siècle, la mode est à l’embonpoint : cuisses dodues, poitrines lourdes, il faut que ça déborde. Les femmes bien en chair sont alors significatives de fécondité et de richesse.
  • Dès le XXe siècle, c’est la débandade, la minceur revient sur le devant de la scène avant de signer l’avènement de la mode à la garçonne. Il faut avoir de petits seins, un ventre plat et des fesses plates.
  • La Seconde Guerre Mondiale changera à nouveau les tendances, la femme mince est considérée comme étant en mauvaise santé. De nouveaux cultes apparaissent avec les idoles de l’époque.
  • Et enfin, depuis les années 60, le culte de la minceur.

Un petit sourire ?

Smile
Il est là le secret, j'ai compris !

Plusieurs possibilités à ce manque de smille donc. Peut-être une manière de nous troller nous, les femmes normales, mais néanmoins exceptionnelles, en nous adressant ce visage inexpressif pour dire : « Je suis tellement belle et mince par rapport aux laiderons populaires comme vous« .

Karl
Il faut dire que leurs boss ne sont pas toujours très fun...

Ou alors elles sortent à l’instant des toilettes, s’essuyant délicatement le coin des lèvres dans un geste répété maintes et maintes fois (je vous épargne la photo).

Mais à terme, la véritable question n’est pas ici.
L’extrême minceur est-elle devenue un signe de bonne santé ? Pour ma part je dis carence…

À la prochaine pour de nouvelles aventures !

Lily

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écrit par Lily
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